La descente d’escalier

Description

La descente d’escalier est un tableau petit format de style semi-figuratif de l’artiste peintre Corinne Malfreyt, inspiré par le travail de chronophotographie d’ Eadweard Muybridge. Une femme nue descend un escalier. La monochromie blanche de « La rencontre » est au service de l’émotion. La  matière est rendue par différentes couches de peinture à l’huile, parfois griffées au couteau, parfois lissées.

A propos de cette série Rita Cerciello, curateur pour Gagosian a écrit : « L’effet vetro opaco (verre dépoli) se dégage des œuvres et la subtilité des textures semble porter un mystère caché et séduisant. La façon dont l’artiste mélange surfaces opaques et contrastes délicats de couleurs crée une illusion de profondeur et de mystère, invitant le spectateur à s’immerger dans l’œuvre à plusieurs reprises. La palette utilisée suggère une danse entre fragilité et force. Les surfaces semblent vibrer, capturant la lumière de manière à brouiller les frontières entre réalité tangible et états oniriques. Ses œuvres reflètent également un choix de matériaux qui complète son approche conceptuelle et rehausse les qualités tactiles de ses toiles. »

Ce tableau m’a été inspiré par la volonté de représenter la force de l’énergie de vie. J’admire la faculté extraordinaire du vivant à s’adapter toujours et encore à son environnement, y compris le plus extrême. Je ne cesse de m’étonner devant le mystère de la vie. Le cycle de la renaissance me fascine particulièrement et à ce titre la série de tableaux inspiré de la chorégraphie « Le Sacre du Printemps » de Pina Bausch est fondatrice de mon travail. 

Pour moi, l’art est le moyen de communiquer par l’émotion et de mettre en valeur nos ressemblances fondamentales. Je vis la peinture comme un moyen de m’échapper des contraintes inutiles tout en cherchant l’échange avec mes congénères. Je fais mienne la citation de Nietzsche “La liberté, c’est savoir danser avec ses chaînes”. 

Mes inspirations vont tour à tour à la source des travaux de chronophotographie d’Eadweard Muybridge et de ses suivants. Je m’inspire également des chorégraphes aussi différents que Loïe Fuller, Pina Bausch ou encore Christian Spuck.

Selon moi, il existe une seule éternité sur cette terre, celle du mouvement des poussières d’étoiles qui se composent et se décomposent pour décrire le cycle de la vie. Le mouvement des poussières d’étoiles est éternelle est joyeuse. C’est ce que je cherche à fixer sur la toile. »